Pièces du Brésil

Le Brésil est le plus grand État d'Amérique du Sud et le seul pays lusophone du continent. En 1815, le Brésil a cessé d'être une colonie portugaise et est entré avec elle en tant que membre égal dans un État qui n'a pas duré longtemps, le Royaume-Uni du Portugal, du Brésil et de l'Algarve.

 

 

Pedro II devient le deuxième empereur de l'Empire brésilien. Au cours de son règne de plus de 50 ans, plus de deux douzaines de types différents de pièces ont été émis. Je vais vous présenter un peu de la période tardive.

 

 

Sur l'avers des dénominations en bronze du blason de l'Empire brésilien, sur le profil inverse de l'empereur Pedro II.

 

 

Au début de la seconde moitié du XIXe siècle, le Brésil a connu une hausse de l'inflation qui a conduit à la production en 1849-1867 de pièces d'argent de grandes valeurs nominales avec un poids réduit : un vol 500, 1000 et un vol 2000 (pesant respectivement 6.375, 12.75, 25.5 grammes). Par exemple, la plus grande dénomination en argent de 1834 à 1847 de 1200 vols pesait 26,89 grammes, soit presque 2 fois plus.

 

La « guerre du Paraguay » de 1864-1870 a définitivement submergé l'économie brésilienne, et le décret n ° 1817 du 3 septembre 1870 a mis en circulation des pièces sur des pièces de cuivre et de nickel avec la dignité de 50, 100, 200 vols, les pièces d'argent sont retirées de la circulation à 200 vols 1835-1867 et les paramètres de poids pour les pièces d'argent 0.917 échantillons de 500, 1000 et 2000 vols - 6.375, 12.75, 23.5 grammes respectivement. Il est intéressant de noter que ce décret ne dit rien sur les 40 vols en bronze qui ont duré 10 ans.

 

Pour que la population locale n'ait pas de doute sur la légitimité des nouvelles pièces de cuivre et de nickel, il y a une inscription sur leur avers indiquant l'instrument juridique qui a été la base légale de l'émission - DECRETO Nº 1817 DE 3 DE SETEMBRO DE 1870

 

 

Cuivre-nickel de la dernière édition impériale :

 

 

L'empire est tombé en 1889, peu après l'abolition de l'esclavage, et le Brésil est devenu une république.

 

Une sélection de pièces de la première édition républicaine. Les inscriptions et les symboles sur les pièces sont déjà différents, et les pièces de différentes dénominations affichent différents styles. Au début, 20 vols en bronze.

 

 

Sur l'avers, le nouveau nom de l'État, REPUBLICA DOS ESTADOS UNIDOS DO BRAZIL (République des États-Unis du Brésil), comme les États-Unis d'Amérique, entoure le nouveau blason de l'État, approuvé 4 jours après la déclaration du Brésil par la République. Au verso, la devise VINT....POUPADO VINT....GANHO, qui signifie « L'argent économisé est l'argent gagné ».

 

 

Sur l'avers, le nom de l'État entoure l'image de la constellation de la Croix du Sud dans le cadre de 27 étoiles, symbolisant l'unité des 26 États du Brésil et du District fédéral. Sur le revers, une autre devise est : A ECONOMIA FAZ A PROSPERIDADE, ce qui signifie approximativement « L'économie contribue à la prospérité ».

 

 

Sur les pièces de cuivre-nickel autour de l'inscription avec la monnaie nominale, la troisième devise est ORDEM E PROGRESSO (Ordre et Progrès) en haut et la date de fondation de la République le 15 novembre 1889 (15 NOVEMBRE DE 1889) en bas de la dénomination.

 

La première édition a également présenté des pièces d'argent de 500 et 1000 vols. Sur l'avers, l'image d'une femme dans un chapeau frigien qui représente la Liberté est la même que sur les deux pièces précédentes.

 

 

En 1901, le Brésil a lancé une ligne de pièces en une seule conception avec une dignité de 100, 200 et 400 vols en cuivre et nickel. Sur l'avers du blason de la République, sur l'avers du profil féminin « LIBERTY ». Rien d'inattendu, sauf l'indication de l'année par les chiffres romains du MCMI. Les pièces ont été frappées dans les cours de pièces de Belgique, Birmingham, Hambourg, Paris et Vienne. Il n'y a pas de différence entre les deux, ils ne sont exprimés que dans de petites fluctuations de poids et de diamètre.

 

 

Dans la vie sociale et politique de la jeune République, tout n'a pas été sans heurts. Peu après la création de la République, le gouvernement intérimaire a été remplacé en 1891 par le pouvoir militaire. La soi-disant « République des Sabres » a duré jusqu'en 1894. Puis le pouvoir est revenu aux magnats du café et de la canne. De nombreux soulèvements paysans et militaires ont été brutalement réprimés par les forces gouvernementales. 

 

Dans un contexte d'instabilité politique entre 1906 et 1912, la monnaie brésilienne connaît une augmentation - 10 types de pièces d'argent négociables et commémoratives sont produits.

 

 

En 1918, des pièces d'un nouveau modèle arrivent. Toutes les valeurs de 20 à 400 vols sont effectuées sur des pièces de cuivre et de nickel. Des pièces de ce type ont été produites jusqu'en 1935.

 

 

En 1922, une ligne de pièces commémoratives a été publiée pour célébrer le 100ème anniversaire de l'indépendance du Brésil.

 

 

Les pièces représentent l'empereur Pedro I et le président brésilien 11 Epitacio Lindolf da Silva Pessoa (1919-1922).

 

 

 La transition pacifique de la monarchie à la République, lors de la révolution de 1889, a contribué à ce que des symboles contradictoires tels que la couronne impériale et le chapeau frigien, les armoiries impériales et les armoiries de la République, l'empereur du Brésil et le président actuel soient voisins sur les pièces de l'édition commémorative.

 

La gamme de l'échantillon de 1918 année de production en 1924 est complétée par des nominations plus anciennes en bronze d'aluminium et en argent.

 

 

Au revers, une nouvelle histoire : une figure féminine assise (Liberté) avec une corne d'abondance sur fond de ciel nocturne toujours avec la même « Croix du Sud ».

 

 

C'est aussi un symbole nouveau pour le Brésil, les barres « fascias ».

 

En 1932, le Brésil célèbre le 400e anniversaire de la colonisation. En raison de cet événement, une ligne de pièces de monnaie avec des histoires emblématiques pour cet événement est disponible en édition limitée.

 

 

L'avers montre le chef indien Tibirika, qui a fourni une aide précieuse aux navigateurs portugais dans la difficile colonisation du Brésil.

 

 

Il convient de noter que la colonisation a été relativement pacifique, car le Brésil moderne n'avait pas de civilisations militantes développées, comme les Incas ou les Aztèques, situées au nord. Les quelques tribus amérindiennes qui habitaient ces terres, les jésuites se convertirent méthodiquement au christianisme et adhérèrent aux valeurs européennes.

 

 

L'inverse montre une caravelle des premières expéditions. Le Brésil a été découvert accidentellement le 22 avril 1500 par Pedro Alvarez Cabral sur le chemin de l'Afrique. Les terres acquises ont été désignées par l'île de Santa Cruz (Sainte Croix). Alors que la Couronne portugaise s'intéressait aux territoires d'Asie et d'Afrique, la colonisation intensive du continent américain n'a duré que 30 ans.

 

 

L'avers montre le continent sud-américain en indiquant le « méridien papal », une ligne établie par le Traité de Tordesillas de 1494, selon laquelle les terres nouvellement découvertes à l'est appartenaient au Portugal et à l'ouest du méridien à l'Espagne.

 

 

D'autres États européens n'ont pas été pris en compte par ce traité parce qu'ils n'avaient pas à l'époque une flotte aussi puissante que celle du Portugal ou de l'Espagne.

 

 

La pièce montre Joao Romaglio, un aventurier et explorateur portugais qui, en 1512, a abandonné sa famille en Europe et est allé sur le continent sud-américain à la recherche de « l'île du Paradis ». Après avoir fait naufrage près des côtes américaines, il a été sauvé par la tribu Guayanas et est resté avec eux. En épousant la fille de Tibiriki (voir ci-dessus), il s'est bien « installé » : il remplissait les navires européens de provisions, les vendait en esclavage aux Indiens, construisait des brigantines, fondait de nouvelles colonies et aidait ses compatriotes à développer de nouveaux territoires .

 

 

Martin Afonza de Sousa est commandant de la première expédition officielle portugaise au Brésil en 1830. Il l'a aidé, d'ailleurs, Joao Romaglio.

 

 

Comme c'est le cas pour les personnes âgées, la pièce représente le Roi Juan III Pieux du Portugal, dont le règne a commencé une phase active de colonisation .