Pièces d'Allemagne 1871-1933

J'ai déjà parlé des pièces de monnaie de l'Allemagne à plusieurs reprises dans mes examens, mais deux périodes ne sont toujours pas reflétées. La première période est Kaiserreich depuis la création d'un État allemand unique jusqu'à l'effondrement de l'Empire après la Première Guerre mondiale. La deuxième période est la République de Weimar. Il n'y a pas eu beaucoup de pièces de monnaie négociables, donc les deux périodes seront un seul sujet.

Ainsi, en 1871, après la fin réussie de la guerre franco-prussienne, les membres de l'Union allemande ont annoncé la création d'un État unique qui unissait plusieurs acteurs précédemment indépendants. Le premier Kaiser de l'Empire a été le roi prussien Wilhelm I.

En 1877, la conception de la pièce de 50 pfennigs a changé : une couronne de chêne a été ajoutée sur l'avers et le revers.

 

En 1903, 50 pfennigs ont été abandonnés. Il a été remplacé par une pièce de monnaie en ½ de marque, produite de 1905 à 1918 sur des pièces d'argent 900 échantillons.

Entre 1909 et 1912, une valeur nominale « non conventionnelle » de 25 pfennigs a été publiée.

Alors que les pièces examinées ci-dessus ont été produites de manière centralisée et avaient un design unique, les plus grandes dénominations de 2, 3 et 5 marks ont été produites par les États allemands eux-mêmes, parfois de petites tirages. En bas, une petite sélection de deux et trois marins.

Après la chute de l'Empire, la révolution de novembre 1918 a conduit à la formation de la République de Weimar. Une période assez longue de dévaluation de la masse monétaire (de 1919 à 1922), les pièces en aluminium de 50 pfennigs étaient la plus petite pièce d'échange. Le revers de la pièce au lieu de l'emblème de l'État représente un paquet de piqures. Cela est dû au long processus de formation des symboles de l'État.

En 1922, le Gouvernement de la République a émis deux pièces de monnaie en 3 de timbre. Les pièces se distinguent par la présence d'une inscription autour de l'aigle sur le revers, ce qui montre que la pièce est consacrée au troisième anniversaire de la signature de la Constitution de la République de Weimar. L'option « sans inscription » est plus simple, car elle n'a été publiée qu'en 1922 par les monnaies de Berlin et de Müldenhutten avec une tirage total de 15,5 millions de dollars, tandis que la version totale des pièces « avec inscription », produites par plusieurs monnaies en 1922 et 1923, dépasse 60 millions de dollars.

À la fin de 1923, le Gouvernement de la République de Weimar a pris des mesures très radicales pour lutter contre l'hyperinflation et a signé un décret portant création de la Banque allemande des rentes. Le capital statutaire de la Banque comprenait la dette hypothécaire de chaque entreprise industrielle ou agricole allemande à hauteur de 4 % de la valeur des terres et des biens immobiliers. Les propriétaires étaient tenus de payer une taxe annuelle de 6 % du montant de la dette.

 

En 1923, la Banque Rent a mis en circulation une nouvelle unité monétaire, une pfennig RN, qui n'était pas l'unité monétaire officielle du gouvernement de la République de Weimar, mais a été obligée d'être acceptée dans les caisses de l'État.

 

Les mesures prises, et par conséquent l'arrêt du développement de l'hyperinflation, ont été appelées « miracle de la marque de rayons X ».

 

En 1924, après avoir fait d'énormes progrès dans l'économie, le Gouvernement de la République a officiellement émis des pièces de monnaie très similaires à des Rentenpfennigs, appelées Reichspennigs.

50 Reichspennig est peut-être la pièce la plus rare de cette revue. Cette pièce a été si souvent falsifiée qu'il a été décidé de mettre fin à son chéquier, et en 1929, elle a été complètement interdite. C'est pourquoi la valeur monétaire de 50 pfennigs, depuis 1927, a commencé à être fabriquée sur des pièces de nickel.

 

En 1932, une pièce de 4 pfennig est émise. Une dénomination intéressante avec une histoire intéressante. Dans le cadre de la politique de déflation du gouvernement pour stimuler l'économie de la population, il était prévu de payer 2 timbres sur le salaire des fonctionnaires et des soldats en pièces de 4 pfennig. L'idée a été perçue comme très négative par la majorité de la population, et la pièce a été surnommée « le pauvre Henri » et « le talon de Bruning » (le nom du chancelier de l'époque), et en 1933, elle a perdu sa capacité de paiement.

Il convient de noter que la petite partie de la période de la République de Weimar n'a été officiellement interdite que de 1940 à 1945.

Contrairement aux timbres radios produits uniquement en version papier, les reichsmarks ont été produits en argent 500 échantillons. Les timbres 1 et 3 émis entre 1924 et 1925 portaient le nom de « timbre ».

De 1925 à 1933, les nominations les plus anciennes étaient déjà appelées « reichsmarks ».

 

Encouragés par l'essor économique, les Allemands émettent entre 1925 et 1932 un nombre assez important de pièces d'argent consacrées à diverses dates et personnalités commémoratives.

La pièce est consacrée au millénaire du passage des terres des deux côtés du Rhin sous l'influence du Saint Empire romain. L'événement a eu lieu au Xe siècle à la suite de la division des terres de l'Empire des Francs (Caroline) par un traité de paix. Le revers montre un guerrier en armure avec un bouclier qui lève la main droite pour prêter serment. Légende sur le gourmet « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » - Unité, Droit et Liberté. Le graveur est René Weiss Sintenis.

La première université protestante d'Allemagne a été fondée par le Landgraf de Hesse Philippe le Généreux en 1527. La principale différence entre l'université et les autres établissements de l'époque est la non-acceptation de l'obscurantisme en ce qui concerne la science. Avec les universités de Heidelberg, de Göttingen, de Tübingen et de Fribourg, il constitue une base séculaire pour la formation de l'éducation européenne. En 1736-1739, le futur fondateur de l'Université d'État - Mikhail Vasilievich Lomonosov. Le graveur est Alfred Woecke.

Graveur - Rudolf Bosselt. 

 

La pièce est consacrée à l'entrée de l'État libre de Waldek en Prusse 01.04.29 aux droits de la région dans la province de Hesse-Nassau. Cet événement a été précédé par l'abdication du dernier prince Waldeck en 1918. La légende de la gourmandise est « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » (Unité, Droit et Liberté ). Graveur - F. Krischker.

La pièce commémore le 10 anniversaire de l'adoption de la Constitution de l'État allemand (signée par le président Friedrich Ebert 11.08.1919). Sur l'avers de la pièce, le profil du premier président de la République de Weimar, Paul von Hindenburg. Au revers, une image de la main droite avec deux doigts levés vers le haut, symbolisant la prise de serment. La légende du revers « TREU DER VERFASSUNG » (Fidèle à la Constitution ). La légende de la gourmandise est « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » (Unité, Droit et Liberté). Graveur - Rudolf Bosselt. 

La pièce commémore le 1000e anniversaire de la fondation de la ville saxonne de Meisen par le roi Henri I. La ville est surtout connue pour la première fois en Europe depuis 1710. La légende sur la pièce dit « TAUSEND JAHRE BURG UND STADT MEISSEN », ce qui signifie « Mille ans au château et à la ville de Meissen ». Le revers de la pièce montre le sceau de la ville de 1352 avec l'image d'un burger qui tient deux armoiries de la ville qui symbolisent le pouvoir local (le lion de Meissen) et le pouvoir royal (la croix en forme de X). L'arrière-plan montre la basilique romane à quatre têtes, qui n'a pas été conservée jusqu'à nos jours. La légende de la gourmandise est « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » (Unité, Droit et Liberté). Le graveur est Friedrich Wilhelm Hörnlein.

 

C'est peut-être l'un des dirigeables les plus durs du monde. Il a été connu non pas grâce à une catastrophe monstrueuse qui a fait des dizaines de morts, mais grâce à de nombreux vols sans accident et à son premier vol autour du monde dans l'histoire. Contrairement aux autres dirigeables (le même « Hindenburg »), sa vie s'est terminée « pacifiquement » quand il a été démantelé en pièces détachées en 1940. La légende de la gourmandise est « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » (Unité, Droit et Liberté). Graveur - F. Krischker.

La pièce commémore le 100ème anniversaire de la fin de l'occupation française de la Rhénanie. Graveur - Citi Pilartz (Citi Pilartz). L'inscription sur le dos « DER RHEIN DEUTSCHLANDS STROM· NICHT DEUTSCHLANDS GRENZE » est une citation d'une brochure nationaliste d'Ernst Moritz Arndt publiée pendant les guerres napoléoniennes et dans traduit de l'allemand signifie « le Rhin est un fleuve allemand, mais pas la frontière allemande ». La légende de la gourmandise est « EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT » (Unité, Droit et Liberté).

 

La pièce est consacrée au 100 anniversaire de la mort du poète et dramaturge allemand Johann Wolfgang von Goethe. Graveur - Rudolf Bosselt. La légende sur la gourde est « ALLEN GEWALTEN ZUM TRUTZ SICH ERHALTEN » (Toutes les forces pour gagner doivent être préservées).

Les pièces du Troisième Reich peuvent être vues ici.