Pièces de monnaie des colonies portugaises

Le Portugal est un autre des plus grands empires coloniaux du passé. À l'époque des Grandes Découvertes Géographiques, les navigateurs portugais, généreusement parrainés par leurs dirigeants, à la recherche de voies plus courtes vers l'Inde et la Chine mystérieuses, ont découvert de nouvelles terres. Les voyageurs n'avaient aucune idée de la taille des territoires qu'ils avaient ouverts accidentellement et ne leur accordaient pas une importance particulière. Le traité de Tordesillas de 1494 empêchait le Portugal de posséder des territoires à l'ouest du « méridien papal », de sorte que les terres brésiliennes étaient la seule propriété du Portugal dans le Nouveau Monde. Après avoir perdu le Brésil en tant que colonie, le royaume portugais (puis la République) s'est concentré sur ses territoires africains et asiatiques.

 

 

Le papier a été produit sur les îles par des particuliers depuis 1842. Depuis 1897, la Banque nationale d'outre-mer a ouvert une filiale en 1865. Il n'y avait pas de pièces en circulation avant 1930.

 

La gamme comprenait 5 pièces de 5, 10, 20, 50 centavo et 1 escudo. Le dessin est copié des pièces de la République portugaise de la même période, mais avec le nom de la colonie. Centavo a été publié avec des tirages de 1- 1.5 millions de dollars, l'escudo n'est que 50 millions de dollars.

 

 

Les pièces pour la Guinée portugaise ont été émises pour la première fois en 1933. La composition de la rangée de pièces et le design des pièces sont les mêmes que ceux des pièces du Cap-Vert. Les tirages sont beaucoup moins nombreux - de 100 à 800 millions.

 

 

Les premières pièces pour l'Angola sont arrivées à la fin du XVIIe siècle. Au XXe siècle, les premières pièces sont produites en 1921. Avec la conception des pièces, il ne s'est pas enroulé, il copie les pièces portugaises de la même période, mais avec le nom de la colonie sur le revers. Matériel pour les pièces de monnaie : bronze, alliage cuivre-nickel et nickel pur.

 

 

 

L'image de la Liberté est la même que sur les pièces de São Tomé e Príncipe. Notez que les dénominations portugaises sont adaptées à l'unité monétaire locale, historiquement établie - le macut, selon le nom du tissu de coton, autrefois utilisé dans les relations marchandes-argent. Les pièces en Angola portugais ont commencé à être produites pour la première fois en 1762, sous le roi José I.

 

C'est un détail intéressant. En 1928, une nouvelle monnaie papier, l'Angola (1,25 escudo), a été introduite. Alors que l'échange d'escudos contre des angolars était effectué au taux ci-dessus, les pièces échangées des éditions précédentes ont continué d'être utilisées avec un taux d'échange de 100 centavo = 1 angolar. C'est-à-dire que les billets en escudo ont été dévalués, tandis que le taux de change des pièces en centavo a augmenté de 25 %, tandis que l'Angola continuait d'être lié à l'escudo portugais.

 

Une autre des plus anciennes colonies portugaises, pour laquelle les pièces ont vu la lumière pour la première fois en 1706. Au XXe siècle, de nouveaux billets, conformément au décret susmentionné, ont commencé à être émis en 1914, des pièces en 1935  . Contrairement aux pièces des autres colonies et de la République portugaise elle-même, il n'y a pas de profil de la femme libre. L'avers montre la valeur nominale, le blason et le nom de la colonie.

 

Depuis 1938, les pièces du Mozambique sont produites avec un nouveau blason : la sphère armillaire est placée au-delà du bouclier, et un paquet de flèches a pris sa place. C'est la couronne de la tour.

 

 

L'histoire de l'émission de pièces pour l'Inde portugaise remonte à plus de cinq siècles. Livrer des pièces de la métropole au Moyen Age par la mer n'était pas rentable, de sorte que sur le territoire de cette colonie asiatique à différents moments ont été fondées leurs propres cour de pièces. Les nombres de pièces et les matériaux utilisés pour les fabriquer sont variés. Voici leurs noms : sheraphines dorés, roupies argentées, pardao, tanga, pataki, bazarukko et reales en cuivre, atia en cuivre .

 

La monnaie de Goa, la dernière sur le territoire de l'Inde portugaise, a été fermée par les Anglais en 1869. En 1871, la Monnaie de Lisbonne produit une ligne de 6 pièces pour la circulation en Inde portugaise, qui comprenait des pièces de cuivre de 3, 5, 10 vols, des tangas ¼ (15 vols), des tangas ½ (30 vols) et 1 tanga (60 vols). Les pièces ne mentionnent pas le monarque au pouvoir, Luisha I, ce qui est inhabituel pour le Portugal.

 

Sur les pièces de monnaie de l'émission suivante, qui a eu lieu en 1881, la situation a été corrigée. En plus d'indiquer le nom du trône du roi Luis I, sur les pièces de toutes les dénominations son profil. La série de pièces de monnaie a également changé, elle comprenait des pièces de cuivre de dignité dans les 1⁄8 et les tangas ¼, et des 1⁄8 d'argent, des ¼, des ½ et 1 roupie. 

 

La gamme de pièces du prochain monarque portugais, Carlos I, comprenait déjà 5 valeurs nominales, et les pièces nominales en 1⁄8, ¼, ½ la roupie n'ont pas été produites, mais ont produit des pièces en 1/12 et en ½ de tanga.

 

 

Après l'annonce du Portugal par la République, les premières pièces de 1 roupie avec le profil de la Liberté sur l'avers ont été émises en 1912.

 

 

Les pièces de monnaie de la prochaine édition, qui a eu lieu entre 1934 et 1936, représentent les armoiries du Portugal et de l'Inde portugaise sur l'avers et le revers. Et sur les pièces de 1, 2 et 4 tangas émises en 1934, l'inscription « République du Portugal » entoure le blason de l'Inde portugaise sur l'avers, et l'inscription « Inde portugaise » entoure le blason du Portugal sur le revers. Sur les pièces de 1935 à 1936, la dignité en ½ et 1 roupie d'inscription en cercle correspondent aux armoiries. 

 

 

Comme indiqué plus haut, la réforme monétaire de 1913 n'a pas touché les pièces de l'Inde portugaise. Cette colonie a continué à produire des roupies jusqu'en 1958. Un peu de l'histoire de la roupie de l'Inde portugaise. Jusqu'en 1668, l'unité monétaire originale dans ces territoires était le xéraphim. En 1666, les autorités coloniales portugaises ont émis une pièce de 2 xéraphins, égale à 1 roupie dans le reste de l'Inde. Au fil des ans, le nom de « roupie » s'est tellement ancré derrière le double xéraphique que la roupie a déjà commencé à être divisée en parties composites (real, pardao), et non en xéraphim lui-même. Jusqu'en 1871, 1 roupie = 2 xéraphim = 750 bazaruko = vol 600 = 20 pardau = 10 tanga. Après la réforme de 1871, le ratio a changé et 1 roupie a commencé à égaler 960 vols = 16 tangas. Comme la roupie de l'Inde portugaise correspondait à la roupie de l'Inde britannique, le tanga était égal à la valeur de l'Inde britannique.